Le passé a eu ses heures,
dorées, criantes et abasourdies,
de ce que l'hiver n'y pénétrait d'abord jamais,
sanglées à un animal qui se cabre.

Le passé a eu ses heures,
sans incidence ni droit,
ni recul,
sauf dans la chambre du fusil.

Le passé a eu ses heures, et tu étais là,
tu m'empêchais les mains,
quand je regardais par la fenêtre,
les craquements du parquet,
et dans le mauvais sillon,
le diamant mal assuré.

Le soleil et les hivers qui le tranchaient.
Quelques plumes d'édredon et le noir qui passait à travers.
Petits pieds froids sur le béton nu du cagibi.

Le violon me tombait des mains